Posted on mars 29, 2010
Chants védiques
Saviez-vous que les chants sacrés de l’Inde se psalmodient sur trois notes et que ces notes sont celles que nous aimons. Il y a la note centrale, une plus haute et une plus basse que la note de référence. Pour ces chants, la musique s’écrit très simplement, quand cela monte, on met un signe vertical sur le syllabe que l’on chante et quand cela descend, un petit signe est placé sous la syllabe. Donc c’est assez simple et on peut ainsi rapidement apprendre à lire la musique. Ce qui m’a surpris c’est que même si notre esprit enregistre que la syllabe doit être chantée plus bas, des fois et même souvent on chante plus haut. Pourquoi? Je n’ai aucune hypothèse de réponse. La grande difficulté dans le chant sacré de l’inde c’est la prononciation des mots en sanscrit où ma foi il y a plus de consonnes que de voyelles et que certaines voyelles se prononcent NOW et AIE, que les a et les i et les u prononcez ou peuvent être long ou courts.
Ce que je trouve génial c’est le fait que seulement trois notes puissent créer des harmonies et que ce ne soit pas trop récitatif. Que ces simples trois notes peuvent permettre à tout le monde de chanter et de se former des chorales de chants sacrées. Je trouve aussi génial le fait que trois notes chantées mettent dans notre esprit et dans notre corps un état plus grand d’ouverture et de sérénité.
Updated on mars 27, 2010
Les coincidences
Alors que je vous faisais part de tous mes états émotifs concernant ma santé et mon découragement, je recevais une convocation de l’hôpital pour y subir (subir, quel triste mot) l’examen qui devrait trancher la controverse et décider de mon sort. Comme je vous l’ai mentionné, ce n’est pas très amusant, on doit aller mesurer dans le coeur les pressions à l’entrée et à la sortie de ma valve aortique. Pour se faire je dois arrêter la prise d’anticoagulants et on me traitera alors avec du «fragmin» un anticoagulant extêmement pénible à recevoir injecté directement dans le ventre qui fait des bleus immenses et qui fait aussi très mal. Le positif c’est que je suis engagée dans un processus et quand on dit processus on pense également fin de processus on m’a même donné une date approximative. Positif, une date c’est mieux que de ne pas avoir de date. Mais pour le reste je dois jongler avec mes craintes et possiblement la souffrance. Pour le moment je n’envisage pas vraiment l’opération c’est une possibilité. J’ai l’impression de vivre mes probabilités comme le chat de la boîte qui peut être mort ou vivant quand on ouvre la boite dont cependant on ne peut absolument pas connaître l’état réel sans ouvrir la boîte.
Je crois que dans le cas de la convocation de l’hôpital, le ciel en a eu assez de voir que je tempêtais et qu’il m’a envoyé une petite bouée, genre un os à ronger en attendant. Je ronge maintenant mon os.
La deuxième coincidence est beaucoup plus soutenante. Hier en fin de soirée alors que je vous avais parlé de ma fille du bout du monde j’ai reçu un appel de l’Inde où elle séjourne pour un mois. Elle voulait prendre de mes nouvelles. Elle avait une bonne voix et semblait heureuse et sereine. Alors moi-aussi je ne peux que me sentir mieux. De plus, mon fils avait lui aussi pris de mes nouvelles dans la journée. Je ne suis pas seule. Je suis dans le coeur de mes enfants et de mes amis et de mon conjoint qui me dit on en a vu d’autres.
Updated on mars 24, 2010
Les carnets quelques digressions
Je me suis laissée dire cette semaine que l’on pouvait parler de carnets pour parler de blogues. Ce serait le terme français. Je me demandais bien quel mot français pouvait convenir pour les blogues. Cela m’a surprise que l’on n’ait pas inventé un mot nouveau comme courriels pour les messages électroniques ou pourriels pour les messages poubelle, mais carnet me convient parfaitement. Ce terme me fait penser à des voyages comme les carnets de voyages où l’on note un peu de tout autant la température que les rencontres ou les découvertes pittoresques. En plus carnet représente quelque chose de moins formel, vous vous rappelez votre carnet de leçons dans lequel j’écrivais aussi des poèmes et des messages à mon amour de rêve. Un carnet c’est aussi un carnet de commissions dans lequel on liste les mille et une choses à ne pas oublier. Un carnet peut être un carnet de numéros de téléphones et encore un carnet de timbres «Goldstar» qui sert à coller les timbres primes qui entretiennent les rêves de consommation tant des belles-soeurs de Tremblay que de nos mères quand j’ai 14 ans. Cet été j’ai rempli un carnet de photos de tous les événements de ma famille. Mes deux petites-filles y sourient sur toutes les pages et ma fille du bout du monde y habille quelques pages. Et moi aussi je suis sur ce carnet comme je suis atttentive souriant aux enfants. Ce petit carnet n’est pas ordinaire il revient des Indes où il a été confectionné de manière artisanale et ses belles pages portent des bouts de feuilles qui sont entrées dans sa composition.
A bientôt
Updated on août 3, 2020
Je suis faite
Rien ne va plus. Cette interminable attente me tue littéralement. Je suis écoeurée et même si c,est absolument pas correct d’être si négative et de me décourager, je le fais. Je pensais que je pouvais tenir le coup mais aujourd’hui il fait un temps de cochon, je suis beaucoup plus fatiguée que de coutume et je n’ai pas l’énergie ni pour entreprendre ni pour exécuter.
J’ai attendu de mois en mois que l’on confirme un diagnostic auquel je ne croyais pas moi même puisque j’avais de l’énergie et que je pouvais me demander des efforts. Et j’ai perdu et gaspiller un temps précieux où j’allais bien à poiroter loin de ma vie ordinaire et de mes activités que j’aimais. Vous me direz pourquoi ne pas faire autre chose. Mais faire autre chose cela veut dire avoir planifié autre chose ce que je n’ai pas fait car j’ai toujours espéré pouvoir reprendre les rennes de ma vie. Cela n’est pas fait et ne se fera pas.
Dans la meilleure éventualité, je dois passer un examen (notez que je reste dans l’attente) pour reconfirmer le FAMEUX diagnostic et si c’est vraiment vrai, je serai réopérée. quand? je devrai en encore attendre cette fois pour une opération qui n’est pas vraiment jojo, j’en parle en connaissance de cause étant déjà passée par là.
Je crois que cela aurait pu se passer autrement, j’ai fait quantité de suggestions genre laissez moi partir je reviendrai. Même si je ne suis pas morte ni en danger immédiat, beaucoup de petits bouts de moi sont morts, petit à petit. Mes forces me quittent, je fais ma longue marche le matin et n’ai pas le goût de faire autre chose ni l’énergie du reste. Mais je ne suis toujours pas essoufflée, ni ne dors avec plusieurs oreillers tout comme je n’enfle pas. Mais c’est certain, je me détériore petit à petit et le moral lui en prend un coup.
J’encaisse mal et suis sur le dos. Comme une tortue, très mal en point
Posted on mars 18, 2010
Autres moments de grâce
La semaine dernière je suis allée au bord du lac. La neige était complètement disparue même si le lac était toujours gelé. Je me suis assise dans la balançoire et j’ai joué tranquillement au Scrabble au soleil sur l’heure du dîner. C’est la première fois de ma vie que je peux me rendre si tôt dans la saison jusqu’au bord de l’eau. Les autres années c’est fin avril début mai que l’on retrouve ces conditions. Assise au bord de l’eau gelée, bien exposée au soleil, j’ai longuement respiré l’air de la montagne qui quand on n’y prend garde nous fatigue et nous endort parce qu’il est bien pur, je crois. Et puis le silence, le silence qui fait du bien et apaise. Dans ma semaine c’est ma plus belle journée.
En revenant nus avons installé sur la galerie les chaises de parterre pour profiter même ici de tous les rayons que le soleil veut bien nous donner. Il y a d’autres signes que le printemps est vraiment arrivé, j’ai relégué mes bottes au fond du garde-robes mais ai conservé mon foulard question de ne pas attraper froid. Je sens bien que se termine mon hibernation, il est bien temps je crois car j’ai trouvé le temps bien long cet hiver que j’ai passé à attendre que l’on statue sur mon cas. Et même encore aujourd’hui, on tergiverse toujours, je ne me rappelle pas avoir attendue autant que lorsque jetais enceinte de mes enfants. Cependant attendre au beau temps, au soleil et en plein printemps, cela se prend mieux.
Je n’ai pas retrouvé le goût d’écrire, de m’exprimer sur ceci ou cela. Quelque part je suis encore frigorifiée à l’intérieur. L’énergie et l’inspiration ne circulent pas bien. Je suis trop dans ma tête.