Une surprise

 

Comme à son habitude, la petite fille s’était dépêchée de déjeuner et elle avait plusieurs fois demandé si elle pouvait aller chez ses grands-parents par le petit chemin dans le bois.  Sa maman l’avait fait patienter parce qu’il était très tôt et que le temps était encore très frais.   Quand enfin elle avait eu la permission et s’était littéralement envolée vers le bord du lac où elle aimait s’amuser surveillant les petits poissons.

Elle avait dit bonjour à son grand-père et embrassé sa mamie rapidement, elle avait bien d’autres choses à faire.  Elle s’installa à sa place privilégie, assise sur les cailloux ronds et se mit à choisir des cailloux pour se faire un petit chemin.  Elle entendit des bruits qui provenaient du lac.  Elle se penchait et essayait de voir mais les arbrisseaux des rives lui cachaient la vue.  Les bruits approchaient et elle se demandait qu’est-ce qui pouvait bien faire plouc plouc dans le lac.  Ce ne pouvait être le huard, il est toujours si loin.  Le bruit lui paraissait venir de tout près.  Ce qu’elle vit en premier ce furent ces petites boules de duvet jaunes qui étaient là tout près d’elle. Elle les aima tout dw auite et leur trouvait un air très joyeux.  Puis, la maman canard à son tour se montra la fraise question de présenter sa famille dont elle était très fière.

 La petite fille était ravie de se faire de nouveaux amis et pour que l’on se rappelle cette si belle rencontre, grand-papa prit une photo.

Bonjour bébé

Chère Laura,

C’était la première fois que je te gardais.  Ton grand-père et moi étions supers contents mais aussi nerveux car la première visite de notre nouvelle petite fille c’est spécial et on voulait que tout se passe à la perfection.  J’aime mieux te dire moi-même ce qui s’est passé cette première fois. 

D’abord tu as été comme tu es, gentille et souriante bien que nous n’avions pas vraiment le tour avec toi.  Tu n’avais pas beaucoup bu alors vers onze heures on a tenté de te faire boire ton biberon.  Là, tu t’es fâchée noir.  J’ai pensé que tu avais peur de mes lunettes.  Mais non les lunettes n’y étaient pour rien.  On t’a prise, bercée, chanté l’alouette.  Rien à faire.

Ton grand-père est parti te promener autour et au bout de 45 minutes tu dormais.  Sans avoir bu.  Cela continuait de m’inquiéter, alors quand tu t’es réveillée, on a pensé à te donner ton boire.  Et le chat est sorti du sac.  Ta mamie t’avait préparé un biberon beaucoup trop léger.  Elle s’était trompée dans la recette et elle avait mis la moitié de la poudre nécessaire.

Il était presque 4 heures et tu avais eu le temps de te «refâcher», de pleurer mais quand tu as eu enfin le biberon à la bonne recette, tu as bu presque 170 millilitres, avec appétit et bonne humeur.  Pour finir, tu m’as fait la joie de t’endormir dans mes bras, heureuse et confiante.  J’ai repris confiance.

Tu peux revenir, ce qui est appris l’est et je crois que nous ne pouvons que faire mieux.

Ta mamie

La fin déjà d’un été si court…

Ce matin, au lever un petit 10 degrés.  Durant ma marche un gros vent en bourrasques et le froid qui s’infiltre dans mon gros gilet.  Je me dis qu’à la prochaine occasion je sors mon manteau d’hiver.  Il faut ce qu’il faut.  Je préfère marcher et je ne tiens pas à geler.

Du bon côté des choses, il fait gros soleil et à l’abri il est encore capable de me réchauffer et marcher sans crever de chaleur a aussi son charme.  Mais c’est difficile de trouver bien du positif dans un été qui a débuté en août succédant à un juillet froid et sous la pluie qui avait remplacé un mois de juin aussi réjouissant que le juillet déjà décrit.

J’ai bien du mal à ne pas envier les mois de juin de mon enfance où on on suait durant les examens tant les classes étaient surchargée de chaleur.  Je me rappelle aussi les mois de Marie en petites blouses et gilets seulement autour du reposoir.

Les temps changent, changements climatiques qui ne vont pas dans le sens des améliorations.  On gèle au sud et on sue au nord dit la chanson.  Autour de moi, les gens se fiant à la Météo, disent que ce n’est pas pire qu’avant.  Moi je ne suis pas de cet avis  il me semble qu’il y a une véritable détérioration.  Avait-on des tornades au Canada ? Je ne m’en rappelle pas avant celle qui a balayé l’Ontario ces derniers jours.  mais je peux me tromper.

Oui et les remèdes commandent des mesures radicales pour sauver la planète, possiblement le respect des ententes déjà signées.  Il ne semble pas vraiment que l’on s’achemine vers l’accomplissement de telles mesures.  Alors je crois que je serai encore déçue l’été prochain quand nous n’aurons pas d’été.

J’ai tort de me demander pourquoi des fois, même en été, je suis un peu déprimée même si je suis active, que je prends l’air, il doit être trop froid.

La philosophie du Nouvel-Âge

J’ai lu une étude sur le New-Age, faite au Québec auprès d’étudiants et de participants à un Salon du New-Age.  Cette étude datait du début des années 90.  Bien que cette étude date, elle donne cependant une idée assez claire de ce qu’est la philosophie et la pratique New-Age et quelles sont les différences entre les croyances et les pratiques chrétiennes plus particulièrement celles de la religion catholique qui a été la religion pratiquée par les Québécois.

Assez curieusement, les personnes interrogées, quoique ne pratiquant pas vraiment, gardent leur adhésion à la religion catholique.  Une grande majorité de ces répondants ont des croyances New-Age telles la réincarnation, la vie extra-terrestre, Jésus-Christ plus avatar que Sauveur sur le même pied que les grands philosophes.  Du côté des pratiques ils ne vont à l’église qu’à des moments stratégiques comme Noël, ils font de la méditation et autres pratiques orientales.

Ce qui semble être commun à tous ces adeptes c’est la volonté de faire des expériences spirituelles, la volonté de se perfectionner de devenir meilleurs et plus heureux.

Les auteurs soulignent le fait que le New-Age n’est pas monolithique, ils s’abreuve à plusieurs sources, les croyances et les pratiques sont multiples et ce courant n’est pas institutionnalisé.  Il n’y a pas une église New-Age seulement un fond de croyances partagées sans aucune obligation ou credo. 

Après avoir parcouru cette étude je me suis demandée jusqu’à point, mes propres croyances n’étaient pas teintées de New-Age, je me suis demandée en quoi je crois vraiment et quel Dieu est le mien. celui en qui je crois et qui me soutient lorsque je trébuche.  Force est de constater que mes croyances sont celles de mon  époque et mes pratiques aussi et jusqu’à un certain point, je désire faire ma propre démarche spirituelle et non pratiquer dans une église catholique qui n’arrête pas de me décevoir.  Du moins pour le moment.  Je me demande si l’Église catholique se rend compte comment il est difficile pour des femmes d’adhérer aux idéaux d’une religion qui discrimine entre les hommes et les femmes qui est prompte à déclarer qu’elle es humaine donc imparfaite et qui du même souffle condamne une jeune fille violée qui a eu recours à l’avortement,  qui pourtant pardonne à des pédophiles.  Je comprends cependant que l’Église pardonne les péchés de tous mais que publiquement et politiquement elle doit défendre ses positions.

Dernières nouvelles

Enfin, je dispose de mon propre ordinateur.  Ceci devrait me motiver et me rendre plus fidèle à mon blogue.  Je dis peut-être car rien n’est sûr, j’ai l’impression de manquer de temps.  Durant cet été je n’ai pas ouvert ma machine à coudre et les carreaux de courte-pointes sont restés rangés.  Je n’ai pas terminé la peinture commencée en juin qui pourtant est réussie et inspirante.  Vous allez dire mais il a fait si mauvais en juin et juillet que la peinture et la courte-pointe devraient être terminées.  Je n’ai pas non plus écrit sur mon blogue et même écrit tout court moi qui tient un journal.  Que s’est-il donc passé?

D’abord, je crois que j’ai un peu déprimé puis je me suis mise à l’activité physique afin d’améliorer mes glycémies car je fais du diabète de type 2.  Je suis passé de 2,6 kilomètres de marche  à 4 sur une base quotidienne, j’ai ajouté entre 300 et 500 mètres de nage sur le lac quand il a fini par être baignable et je compte remplacer la baignade par la danse en ligne quand à nouveau l’eau sera trop froide.

Résultats,  la déprime s’est envolée, les glycémies sont bien contrôlées et je suis en bien meilleure forme.  Et sur mon nouvel ordinateur personnel,  je pourrai du moins je l’espère, me remettre à l’écriture.