Des nouvelles…

J’ai vraiment négligé mon blog.  Veuillez m’excuser, j’ai eu bien des émotions et aussi j’ai été  un peu malade.  Après il a fait froid, un vrai froid de canard et cela ne s’améliore pas encore vraiment.  Je vais quand même assez bien pour entreprendre une nouvelle courte-pointe pour un lit de bébé cette fois-ci pour ma future petite fille qui naîtra en mai. 

Cette fois, je vais la faire à la machine avec des motifs de carrés et de triangles alors que jusqu’à maintenant je travaillais à la main et avec des gabarits de papier et des motifs exagonaux.  C’était possible car je ne faisais que des petites pièces comme des tapis de yoga ou des couvre-lits de bébés.

Je vais vous faire quelques photos que je mettrai sur le site pour vous montrer comment on peut faire.

Je vous invite à m’envoyer des photos de vos réalisations et vos commentaires.  On pourra se faire une galeries des travaux à l’aiguille et autres oeuvres.

 

Des voeux pour Mia

J’ai beaucoup négligé mon site depuis presque deux mois.  L’automne me fait toujours un effet assez déprimant.  Mais je vous annonce les dernières nouvelles.  Je suis grand-mère, une mamie comme dit le nouveau père. En octobre, le premier jour de tempête  de cet hiver maintenant installé, ma petite fille est née.  Elle est superbe et a produit le plus gros des effets sur sa mamie. 

Tout le monde me disait qu’avoir de petits enfants c’était très spécial.  C’est vrai.  c’est comme de recevoir un immense cadeau.  Pour ma part, je suis toute troublée par cette petite.   Sur son berceau, j’ai fait les voeux d’usage, que sa vie soit heureuse, qu’elle se sente aimée et qu’elle puisse exprimer le plus complètement possible tout ce qu’elle est profondément.

J’espère qu’elle ne sente jamais perdue dans cette expérience de petit ange sur la terre et que ses souliers de terrienne ne l’empêchent  pas de voler.

Ta mamie ravie

 

 

 

Juillet en septembre

On ne l’attendait plus.  Pour ma part, j’étais décidée à la bouder car vraiment commencer l’été le premier septembre alors que l’école est sur le point de commencer c’est pas mal trop fort.  Je dois me vider le coeur une fois pour toutes sur cet été qui n’en n’a pas été, et c’est écrire «été» un peu trop souvent, deux fois dans la même phrase.

Les changements climatiques seraient la cause de toutes les perturbations que nous vivons présentement.  Mai a été pourri, froid et pluvieux.  Un mai qui ne ressemblait en rien aux mais de mon enfance où on allait au mois de Marie en petites robes avec notre gilet de laine pour nous préserver du froid en lorgnant les gars du collège qui nous «yeutaient» à travers la clôture de fer du couvent.  Des fois on crevait litérallement avec nos chapelets et on se précipitait dans l’église qui elle, était fraîche.

 En juin, on avait les examens et on suait sang et eau tant à cause  de la chaleur et des fenêtres que l’on ne parvenait pas à ouvrir qu’avec les questions du ministère qui nous embêtaient.  Et à la St-Jean Baptiste on pouvait enfin aller se baigner.  Cette année, pour  se baigner à la St-Jean, il m’aurait fallu être un ours polaire.  En parlant des ours polaires, il paraît que leur banquise est fondue.  La glace fondue a dû se retrouver dans mon lac cette année car pour se baigner il fallait avoir un surplus de testostéronne ou être amateur des sports extrêmes.

Et puis il y a eu juillet, j’étais toute espoir, il a plu et replu plus de 20 jours sur ce mois qui devait enfin ressembler à un été, même un été au Québec.  A la fin de juillet je ne croyais même plus que j’habitais un pays tempéré.  A chaque matin je me précipitais pour marcher quelques minutes avant de m’enfermer pour regarder la pluie tomber.

Puis août est venu jeter un peu de baume sur cet plat été, l’eau s’est réchauffée un peu et j’ai pu faire trempette.  Soulagement, bonheur je pouvais profiter un peu de ma galerie et de la vue sur le lac et les montagnes.  J’ai profité d’août .

 Septembre arrive, il fait 25 ou 27 au lac, et je me crois en été, je mange dehors et veille sur la galerie et les moustiques decontenacnés recommencent à éclore.  Mais à part les moustiques, septembre me réconcilie avec mon beau pays.

 Espérons que cela dure.  Le beau temps s’entend.

Jung, la fin de l’histoire

Jusqu’à maintenant, nous avons pu voir qu’aujourd’hui, les être humains souffrent d’un grand malaise, un véritable mal d’être ressenti jusqu’au plus profond de leur âme.  Cette dernière utilise la projection afin de rendre perceptible ce  malaise ressenti par un grand nombre de personnes.

 Ces projections vers le ciel, dans le domaine des anges et des dieux,prennent l’apparence de visites d’extra-terrestres.  Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas dit pourquoi les humains voient des extra-terrestres au lieu des anges, des saints ou de Jésus ou Dieu lui-même.  On a tout juste expliqué que depuis des millénaires, l’âme humaine projette dans le ciel son mal d’être.  Au cours des siècles, ces projections prenaient l’aspect d’apparition d.êtres lumineux, anges ou saints qui avaient comme fonction d’être les messagers ou les médiateurs entre les hommes et les dieux.

Jusqu’à une époque récente les être humains ne vivaient pas dans un univers aussi scientifique de maintenant.  Ils n’étaient ni en contact avec des technologies qu’ils ne comprenaient pas ou en contact avec des connaissances qui étaient celles des savants de toutes les époques.  Aujourd’hui, avec l’internet, avec la scolarisation des masses, avec la télévision qui dispense des connaissances autrefois réservées aux initiés, les êtres humains ont changé de religion si on peut dire.  La science est devenue un idéologie dominante et imprègne l’esprit humain.  Ajoutons que nos avons déjà quitté la terre, que nous avons aluni et marché sur notre satellite, que nous nous nous préparons  à coloniser Mars; dans un tel contexte, la projection de notre  mal de l’âme prend la forme de visites d’extra-terrestres et de rencontres avec des civilisations scientifiques et cosmiques.

Notre âme a comme autrefois le désir profond de se connecter avec l’universel et de faire l’exérience de l’unité et de la complète intégration de toutes ses dimensions et dans ses difficultés à y parvenir, pour rendre visible tant la recherche que le malaise, elle projette plus scientifique que religieux.

Toujours sur le divan

Continuons de nous pencher sur les extra-terrestres à la manière de Jung. Pourquoi, se demande-t-il, en plein vingtième siècle, il écrit dans les années 50, les gens ont de telles visions.  Il rappelle que la plupart des témoiganges nous montrent que l’on voit  quelque chose mais que l’on ne sait pas quoi exactement.  Des formes rondes et lumineuses et d’autres en  forme de cigares se déplacent dans le ciel en agissant de manière intrigante.

Il associe ce phénomène à des rumeurs ( on n’arrive pas à savoir exactement qu’est-ce qui en retourne), et il qualifie ces rumeurs de visionnaires, donc rumeurs visionnaires.  Une rumeur visionaire est une vision individuelle ou collctive ou les deux à la fois, comme les visions de Fatima où les enfants sont en présence de la Vierge Marie et où les gens ont vu  le soleil  tourner dans le ciel.

La rumeur visionnaire ne se déclenche pas n’importe quand ni n’importe comment elle est obligatoirement associée à une émotion forte.  C’est l’émotion qui donne l’énergie nécessaire à produire la vision qui est une projection psychique.  Une projection psychique est un phénomène  par lequel on opère un transfert sur un objet des contenus psychiques.  Lorsqu’apparaîssent des rumeurs psychiques,  il existe une tension affective très forte qui origine d’une détresse profonde à propos d’un danger  collectif ou  une  nécessité vitale pour l’âme .

La société, écrit-il est une société très rationnelle, dans ce contexte, l’inconscient doit utiliser un recours énergique pour rendre sensible ou compréhensible ses contenus.  Dans l’inconscient collectif existent par exemple les conflits religieux, philosophiques ou politico-religieux , ces conenus choisissent pour se montrer des réceptacles  correspondants. On projette jusqu’au ciel, dans le domaine des dieux, des anges et des extra-terrestres.

Dans le cas des visites de soucoupes volantes, les gens voient des objets dans le ciel qui se comportent illogiquement.  Ils apparaîssent et disparaissent puis subitement accélèrent, ils changent de couleur, sont au-dessus des gens puis aussi vite sont aperçus à des kilomètres.  Ces objets impressionnent les radars et d’aures fois non. Ils apparaîssent à des ouvriers comme à des intellectuels, et à des scientifiques, à des aviateurs.

Pour Jung, c’est ainsi que se constitue présentement un mythe.  Ceci nous permet  donc d’observer à une époque sombre de l’humanité comment se crée une histoire miraculeuse, salvatrice.

Résumons-nous: ce que les êtres humains voient et ressentent est très inquiétant (conscience objective) ce  qui provoque une projection de l’inconscient dans des visions et des rendontres avec des extra-terestres.  Ces projections permettant de rendre manifestes ces craintes.

La question demeure pourquoi l’inconscient choisit-il ces réceptacles et pas d’autres?  Il reste à régler ce point ultérieurement.