Pourquoi ?

Pourquoi ais-je un site internet et se surcroît pourquoi le nommer courte-pointe? Toutes les personnes qui veulent des réponses à ces questions peuvent lire les articles classés dans la catégorie courte-pointe où j’explique en long et en large les raisons de ma démarche.

Il y a maintenant une autre raison pour écrire sur ce site, raison qui s’est imposée à moi au cours de mes réflexions.  En premier lieu, je voulais donner aux femmes un espace où elle pourraient communiquer leurs opinions et leur vison du monde.  (lire les archives de courte-pointe) , cependant, il ne semble pas que les femmes aient trouvé ce site et qu’elles soient prêtes à l’utiliser maintenant.  Le site est jeune et je n’ai pas encore fait les efforts nécessaires afin qu’il soit visité vraiment.’

Ce qui au départ se voulait un assemblage d’opinions et de pensées de toutes sortes dans une espace de partage est maintenant devenu un espace où j’exprime mes propres idées espérant que cela permette un échange éventuel.  Longtemps, je me suis demandée ce que j’étais venue faire ici croyant que l’on avait tous quelque chose à accomplir et pas nécessairement de très grandes choses.  Dernièrement, je me suis aperçue que j’étais rendue au stade de m’exprimer et d’assumer les opinions et idées que j’émettais.  Donc si les femmes à qui je destinais le site se font attendre, moi qui me sens prête, je m’exprimerai.

Mes peintures

Enfin et grand merci à mon fils qui doit m’aider à mettre sur mon site les articles et les photos.  Je me promets d’arriver un jour à tout faire moi-même mais pour l’instant, j’ai un guide sûr qui me facilite la tâche.

 Voici donc les peintures que j’ai réalisées depuis janvier.  Elles sont petites mais remplies de couleurs c’est ce que j’aime moi, les couleurs et la vie qui habite les couleurs.  Ces peintures sont réalisées à partir de modèles pris dans les livres pour apprendre à peindre et avec les conseils judicieux et le pinceau correcteur de Brigitte mon professeur de peinture qui est bien patiente avec moi.

 Je suis toujours à la recherche de modèles dans des revues, sur internet et dans les cahiers d’autres apprentie peintres comme moi.

Réflexions sur la création des mondes

Dans la cinquième chronique de mon ange perdu, il parle de la formation des mondes et en fait de la création de l’univers. bien sûr, mon ange est inventé et il est peut-être un peu le genre d’ange que je serais car moi j’aimerais être un ange créateur de galaxies et de vie. Des fois je vois des des photos de galaxies qui s’étirent ou roulent en spirales, des milliers de points de lumière qui, amalgamés finissent par colorer la partie du cosmos qu’ils occupent C’est de toute splendeur et cela fait rêver et cela m’oblige à réfléchir sur le sens de tout cela.

Quand on y pense vraiment, l’univers est né dans une grande explosion le Big Bang, explosion monumentale qui a simplement permis la libération des particules (protons, neutrons, électrons et peut-être d’autres je ne suis pas spécialiste), particules qui sont les briques de tous les éléments qui forment les atomes et les molécules de la matière.

Quand je regarde une telle dépense pour aboutir aux particules élémentaires de la matière, on ne parle pas encore de la vie ni de la conscience, je ne peux qu’imaginer combien la vie et après la conscience qui semblent bien être contenues dans ce déploiement de l’univers sont des éléments importants et pour lesquels jusqu’à l’aboutissement aucun effort ou dépense n’ont étés ménagés.

Il y a combien d’univers tel que le nôtre, combien de galaxies dans le ciel étoilé, des milliers des millions, je ne sais pas. Mais c’est beaucoup plus que je ne peux imaginer et même compter. Et dans tous ces ciels combien d’essais et de réussites pour aboutir à la vie et à la conscience et partout quel prix.

Voila ce qui me scie et qui me fait dire que la vie et la conscience sont des choses tellement importantes que l’on y consacre allègrement toute l’énergie d’un BIG BANG.

J’aurais aimé créer des univers mais plus simplement, je ne serais sans doute contentée de créer des fleurs et je leur aurais ajouté le chant.  Des fleurs chantantes, juste pour la joie et pour l’enthousiasme.  Si un matin au lever du soleil, vous avez déjà entendu chanter les oiseaux, vous savez de quoi je parle

Nouvelle de mars

Je me suis négligée ces derniers temps.  Pas le goût d’écrire tellement je me concentrais sur la peinture.  J’ai une nouvelle fleur à mon jardin que je vous montrerai peut-être la semaine prochaine.  J’ai eu de très bonnes nouvelles de mon aînée, elle attend un bébé et je serai grand-mère. 

Cela me ravit et me plonge dans des réflexion sur les miracles car la vie est un miracle et une nouvelle vie qui se développe dans le ventre nid d’une femme c’est miraculeux.  Ce n’est pas parce que l’on peut raconter la rencontre des spermatozoïdes et d’un ovule que l’on est venu à bout du mystère de la vie.  Je ne crois pas que de savoir qu’un gland contient un chêne qui sera peut-être centenaire épuise la magie de son développement.  Qui sera cet enfant?  Génétiquement il tiendra de ses parents et de sa lignée d’ancêtres, hommes et femmes,  pères et mères et grands-pères et grands-mères .  Autrefois à un certain dimanche on récitait l’ascendance de Jesus  et on remontait jusqu’au début c’est-à-dire à David.  Je crois maintenant qu’avec le brassage des gènes depuis le début de l’humanité et à cause du fait que nous habitons tous la noosphère, nous portons tous en nous la totalité des possibilités et un immense  pouvoir créateur .  La pensée crée et dans la noosphère, nous sommes immergés dans les vibrations de toutes les pensées de tous les être conscients.

Les enfants à naître se préparent à vivre dans un nouveau monde et moi qui serai  grand-mère je serai  la mémoire de l’ancien mais une mémoire non sclérosée j’espère.  Je voudrais être une mémoire pour découvrir comme on découvre  les meubles que l’on avait enveloppés le temps que l’on n’habitait pas la maison d’été, ou quand on monte au grenier et que l’on redécouvre avec plaisir les objets aimés et oubliés dans les vieux coffres.

 J’ai publié une nouvelle page de la vie de mon ange perdu.  Il devra retourner auprès du créateur et il se pose des questions, comme nous parfois en voyant les choses se terminer.

Réflexions 3

Je veux revenir sur le bonheur.  Ce sujet m’inspire beaucoup ou alors me préoccupe, si je peux m’exprimer ainsi.  En fait une fois que l’on est heureux on se demande comment il se faisait que l’on ne l’était pas.  Loin de moi l’idée de banaliser la quête du bonheur qui a été si importante dans ma vie mais tout le temps que je cherchais, je ne regardais pas au bon endroit et une fois que je l’ai eu trouvé, il me semble que c’était d’une telle simplicité que je ne m’explique pas comment il se fait que cela m’apparaîssait si difficile.

Ma vie n’a pas changé mais j’ai changé mon regard sur la vie, plus concrètement, j’ai changé ma façon de voir intérieure.  Je me suis mise à être attentive à la vie elle-même, à la couleur du temps, à l’odeur du pain, à la beauté des choses en elles-mêmes.  Je me suis mise à dire tout haut que j’étais bien quand j’étais bien et toute sortes de choses de ce genre.  C’est comme si j’étais devenue beaucoup plus consciente.

 Une fois j’ai rêvé que je pouvais voler.  Ce rêve m’a vraiment intriguée et marquée car je m’en suis rappelée facilement et il me revenait souvent à l’esprit.  J’étais étudiante dans une école de sorciers comme Harry Potter et on m’avait appris comment on pouvait voler avec un simple ruban. Je vous explique et vous pourrez le pratiquer.  Bon premièrement vous placez votre ruban à terre et vous placez vos deux pieds sur le ruban et vous claquez des pieds comme la petite fille dans le magicien d’Oz. Et vous vous envolez.  C’était tellement facile, je me passais continuellement la réflexion dans mon rêve.

Maintenant, j’associe ce rêve à la découverte du moyen d’être plus heureuse que j’ai trouvé à la même époque.  S’est-il passé quelque chose de spécial dans ma vie, un changement genre gagné le gros lot, rencontré un prince charmant, avoir obtenu une reconnaissance sociale pour ma contribution.  Rien d’extérieur n’est arrivé, mais quelque chose en dedans avait changé.

Une fois que l’on a découvert que l’on peut voler, on vole de plus en plus et de plus en plus facilement.  Il suffit de claquet les talons de ses souliers.