Encore sur l’immortalité

Je continue de lire sur une forme d’immortalité qui serait portée par les particules élémentaires de la matière.  Vous savez sans doute que matière et énergie sont  interchangeables ou s’équivalent.  Ne vous fâchez pas si je saute des étapes et que je fais au plus court, mais ce que je  lis présentement a rapport avec Einstein, Theillard de Chardin et J.Charon (physicien des particules).  Mes lectures ont rapport avec la relativité restreinte, générale et avec Charon la relativité complexe où la matière est la partie visible de la réalité et la particule élémentaire,  point matériel visible de la réalité complète.  Je continue mes lectures et vous reviendrai bientôt  pour vous présenter la particule immortelle qui contient toutes les mémoires.  Elle s’appelle électron.

L’immortalité

Ces derniers-temps j’ai réfléchi assez longuement sur le concept d’immortalité et me suis retrouvée ainsi sur internet à lire des textes de savants physiciens qui parlent de ce sujet. Comme je n’ai pas encore classé et bien intégré les nouveaux concepts que j’ai rencontrés dans ces lectures, je continue ma quête et vous ferai part de mes découvertes dès que je comprendrai assez pour pouvoir me l’expliquer et par le fait même l’expliquer à d’autres.

Une belle rencontre

Lorsque Mamie est en voyage elle pense très souvent à vous deux et imagine la joie que vous auriez si comme elle vous découvriez des choses nouvelles.  Je sais que vous connaissez bien les canard de notre lac, les malards, les harles et notre super huard.  Tous ces oiseaux passent leur été avec nous et ils se promènent devant nous.  Ils nagent aussi autour de nous quand nous nous baignons.  De plus, quelques outardes viennent aussi prendre du repos près de nous quand elle migrent vers le sud en hiver et vers le nord en été.

Alors imaginez quelle a été ma surprise quand dans le premier camping où nous avons installé notre campeur, nous avons retrouvé des outardes.  Elles étaient nombreuses et fort affairées à jacasser comme elles ont l’habitude de le faire.  Je ne parle pas outarde mais j’ai cru comprendre qu’elles arrivaient du nord peut-être du lac Rita et qu’elles avaient fini leur voyage et se reposaient pour l’hiver ici dans ce camping de l’État de Virginie.  Ici elles sont bien chanceuses car elles ont un bel étang  pour se baigner et le propriétaire deu camping leur donne de la moulée à manger.  Elles sont comme en vacances sans devoir se soucier de leur survie.

Mais ce n’est pas tout, il y a aussi des canards noirs avec le tour des yeux rouges, j’ai trouvé leur nom dans le livre des canards et ce sont des canards musqués.  Il y en beaucoup et certains élèvent leur couvée de petits.  Je n’étais pas à mes premières surprises car en regardant dans le champ devant mon campeur, j’ai vu une autruche ou un émeu qui se promenait tranquillement dans son enclos.

Vous auriez toutes les deux été ravies et vous auriez posé tout un tas de questions auxquelles nus aurions trouvé des réponses.  Mais un jour peut-être que vous camperez à votre tour dans ce petit camping.

Mamie vous embrasse fort fort.

Sortir des cadres imposés

Je crois que je n’ai pas assez été bonne envers moi-même.  Je crois que je m’en suis demandé beaucoup toute ma vie.  Je n’avais pas le choix vraiment puisque j’avais été élevée comme cela et que surtout, je ne me rendais pas compte de la manière dont je me traitais.  Une grand-mère, de mon âge pas ai canonique que cela, n’a pas connu le temps des enfants rois.  Pour mes parents et mon entourage, durant mon enfance, les enfants étaient les enfants et ils devaient surtout ne pas trop déranger.  On tolérait  quelques peines, des maladie, je les ai toutes eues mais le pleurnichage ni  le chialage, ce n’était pas permis. 

C’est de cette façon que je me retrouve à penser que je n’en fais jamais assez, que je peux être plus forte, plus courageuse et en fin de compte plus héroïque et que penser autrement ce n’est pas dans la norme.  En réfléchissant bien, je crois que j’ai élevé mes enfants avec cette même exigeance qui m’avait été transmise.  Heureusement qu’il me reste quelques années pour tenter de renverser la vapeur et déprogrammer des routines  dévastatrices.

Je regarde mes petites-filles grandir, j’admire leurs parents qui sont si patients, leurs parents qui sont si capables d’exprimer leur amour et de donner de l’affection.  Je me ragarde aussi et je vois que j’ai moi aussi beaucoup de patience avec mes petites, que je ne donne pas ma place pour les bisous et que les colleux me ravissent complètement.  Mes petits-enfants sont en train d’élever leur grand-mère de la rendre plus efficacement aimante.  Merci les filles.  Merci mes amours.

 

Marathonnienne sans le vouloir

Je reviens bien doucement à mon carnet que j’ai négligé depuis trop longtemps.  Je ne savais pas trop quoi écrire. Ces derniers temps je me sens fatiguée et je trouve que mon nouveau coeur bat un peu trop vite et le tic tac qu’il fait devient obsédent. Hier j’ai passé la nuit et la journée à l’hôpital où on a du me faire une «cardioversion » afin de lui redonner un rythme normal.  J’ai courru le marathon quelques heures par jour depuis une semaine ce qui m’ a grandement fatiguée et m’a mis le moral à terre.

Ce coeur qui n’arrête pas de me causer du souci.  J’étais très motivée et avais repris mon entraînement , je voulais maigrir, et développer mon endurance à l’effort et voici que je me retrouve avec un nouveau médicament peut-être une intervention non invasive et à bout.  Je suis à bout et je n’accepte pas ce nouvel épisode bien que je n’ai pas le choix.  Je me suis donné le conseil de laisser le temps faire son oeuvre c’est bien la seule chose qu’il me reste à faire.

Je dois admettre aussi que femme ne décide pas vraiment. La semaine prochaine je vais voir ce que je peux faire avec le kinésiologue pour mes objectifs de mise en forme et  d’entraînement puis voir si les nouveaux médicaments auront un bon effet sur mon coeur.  Des fois je voudrais fuir quelque part à l’abri de tout.  Même une grand-mère inspirée à ses heures peut frapper un mur.  Si c’est un mur de glace il devrait fondre, un mur végétal je pourrai passer à travers et même en brique il devrait s’effriter un jour.  Mais ce mur a peut-être une porte que je n’ai pas encore découverte.

Je prie le ciel pour qu’une porte soir bel et bien là.