Updated on mars 9, 2010
S’appliquer la bonne médecine
Ce matin en allant sur mon site et en vérifiant mes courriels, je me suis aperçue qu’il y avait de nouveaux utilisateurs inscrits depuis que j’ai commencé à bouder mon blogue. Pour toutes ces personne mes plus sincères excuses, vous êtes maintenant dûment inscrits et acceptés pour écrire à votre tour sur des sujets qui vous intéressent.
En fin de semaine je discutais avec une amie à qui je confiais que je n’écrivais plus sur mon blogue et elle me faisait remarque que les lecteurs devraient être considérés comme des amis à qui on confie nos réflexions et nos opinions. Je crois qu’elle a bien raison et que je me suis privée de la présence d’amis tout au long de cet automne bien gris.
J’ai un peu de mal à confier mes états d’âme parce que je crois que je n’en ai pas le droit. Je pense que me confier quand je me sens bien basse c’est un peu me plaindre et me plaindre je pense que c’est montrer que je ne suis pas à la hauteur. Mais à la hauteur de quoi? Dans ce siècle où il faut absolument être positifs en tout et avoir toutes les capacités, se plaindre ou avoir de la peine ce n’est pas politically correct . Moi ces derniers temps, j’aurais dû faire part de ce que je vivais quitte à passer pour ne pas être à la hauteur.
Curieusement, je me rends compte que même en vieillissant, on reste dans des parties de nous des enfants qui ont besoin d’être rassurés, dorlotés et pris en charge. Pour ma part, j’ai un certain talent pour réconforter autour de moi et j’apprends à m’occuper plus de moi, m’écouter davantage, me prendre plus au séreux dans mes besoins. Pour bien réconforter les autres il me faut le faire pour moi-même. Et peut-être bien que c’est important de se donner cette importance.